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Ah... qu’ils sont forts les services algériens !

dimanche 10 juillet 2011, par Tilelli

Ils sont parfois pire que Kadhafi ces algériens !
Ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles...

Vivement leur tour !




RECRUDESCENCE SUBVERSIVE À L’OMBRE DE LA CRISE EN LIBYE
Conflit sur le leadership au sein du Gspc

La crise en Libye accentuée par les agressions quotidiennes de l’Otan, a été un élément déclencheur dans le retour d’Al Qaîda et des attentats en Algérie.

A l’instar des wilayas du Centre, Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, Jijel demeure sensiblement sous la menace des attaques terroristes et l’on y enregistre une recrudescence subversive remarquable. L’explosion de deux bombes, en fin de journée du vendredi à la plage Sakher de la localité dite Sidi Abdel Aziz, a provoqué une grande panique parmi les estivants. Il était un peu plus de 17 heures, on parle de plusieurs morts entre civils et gendarmes ; une information que nous n’avions pas pu confirmer à l’heure où nous mettions sous presse. Cependant, des sources sécuritaires confirment la blessure de deux gendarmes dont le chef de brigade qui a été gravement atteint, soulignant qu’il s’agit de l’explosion d’une bombe de fabrication artisanale, qui a été posée par des terroristes juste à l’entrée de la plage. Les mêmes sources précisent que les deux victimes ont été transportées à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Près d’une centaine de terroristes écument encore les maquis de cette région à la végétation très dense et à la topographie très complexe. Ils restent très mobiles entre Jijel, Skikda et jusqu’à Béjaïa. Même si ces actes ne semblent pas surprendre les services de sécurité, notamment en cette période estivale, il n’en demeure pas moins que le retour à l’activité terroriste subversive s’inscrit dans le cadre d’un fait notable, dans la mesure où de plus en plus d’attentats sont enregistrés régulièrement dans certaines régions à l’ombre des événements en libye. Le fait que ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb a réussi à infiltrer la rébellion libyenne et a pu avoir la mainmise sur des armes lourdes, constitue un facteur majeur qui a permis aux résidus de la nébuleuse, terrés dans les maquis, de revenir sur la scène. Nos sources ont confié que le Gspc, branche présumée d’Al Qaîda, projette de renouer avec les attentats ciblés. C’est justement dans ce contexte qu’une nouvelle sortie médiatique du Gspc vient annoncer son allégeance à Ayman Al Zawahiri, devenu le numéro un d’Al Qaîda après la neutralisation d’Oussama Ben Laden. En effet, dans un enregistrement audio, datant du 20 juin dernier, Abou Oubaïda El Annabi, l’un des principaux dirigeants du Gspc, qui semble désormais, soulignent des sources très bien informées, le concurrent du sinistre Abdel Malek Droukdel, alias Abou Mossâab Abdel Wadoud, a anticipé en accordant l’accréditation du Gspc au nouveau chef de la nébuleuse. Dans ce même enregistrement ce même chef terroriste reconnaît que l’étau se resserre autour de son organisation au niveau des frontières algéro-libyennes qui est tenue hors des territoires libyens, où il compte installer une base arrière d’Al Qaîda et sa branche au Maghreb. Ce qui confirme que les attentats survenus au centre et à l’est du pays, se traduisent par un fait de diversion, mais vain puisque le Gspc n’est pas parvenu à déconcentrer les forces de sécurité sur le dispositif dressé au sud-est du pays sur une distance de 700 km. Par ailleurs et sous prétexte de vouloir combattre l’Otan, la nébuleuse multiplie ses tentatives pour transporter un maximum de terroristes en terre libyenne sous pretexte de lutter contre toute menace d’occupation. Dans son discours, qui n’est pas très différent des précédents, Abou Oubaïda appelle les Tunisiens à instaurer un Etat islamique. Il va jusqu’à accuser des responsables dans le gouvernement marocain d’être les commanditaires de l’attentat de Marrakech. La crise en Libye accentuée par les agressions quotidiennes de l’Otan, a été un élément déclencheur dans le retour à l’activisme d’Al Qaîda et des attentats en Algérie.

Par Ikram GHIOUA

L’Expression, le 10 juillet 2011.

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