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Attaques de Goundam et de Diré : La Rébellion bientôt aux portes de Bamako ?

Le Progrès, le 16 mars 2012

vendredi 16 mars 2012, par Tilelli

Après la prise de Tessalit dimanche dernier, les rebelles du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), appuyés, selon le communiqué du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, par les éléments d’AQMI, d’Ançar Dine, des trafiquants de drogues et des renforts venus de divers horizons, continuent de poser, sans être inquiétés leurs actes ignobles et barbares, défiant ainsi l’autorité de l’Etat malien.

On apprend en effet que ces assaillants ont attaqué avant-hier, 13 mars 2012, dans l’après-midi les villes de Goundam et de Diré. Ils ont semé la zizanie en scandant « Vive l’Azawad » dans les deux localités. Ils ont saccagé la gendarmerie, enlevé les véhicules et motos des hôpitaux et du lycée, saboté l’EDM et emporté du carburant et des armes. Ils auraient même enlevé certaines personnes et ….

Trop, c’est trop. La question que l’on se pose est de savoir si le Mali dispose d’une armée nationale. Si oui, pourquoi ne pas utiliser les gros moyens pour en découdre avec ces apatrides qui, sous le prétexte fallacieux qu’ils réclament l’indépendance de l’AZAWAD, tuent et massacrent tout sur leur passage.

On ne négocie pas avec des assassins. Le Général-Président ATT qui avait opté pour cette solution négociée, se rend aujourd’hui à l’évidence qu’il s’est lourdement trompé. Une rébellion, ça se matte, martelait un chef d’Etat de la sous-région.

Il est donc opportun qu’au lieu de penser à l’organisation des élections, de mettre plutôt fin à la capacité de nuisance de ces assaillants. On nous a souvent dit que le Mali dispose d’une solide armada guerrière. Pourquoi alors ne pas la sortir maintenant, au lieu de laisser ces hommes sans foi ni loi continuer à dicter leurs lois à nos forces armées et de sécurité ?

Après la prise de Tessalit, ce sont maintenant les attaques des paisibles populations de Goundam et de Diré. Et après, à quelle ville reviendra le tour ? Bamako ? En tout cas, même si ce n’est pas pour demain, il ne faut pas prendre cette alternative à la légère.

Il est temps que le Mali passe à la vitesse supérieure, quitte à ce qu’il perdre ces hommes au front. Il en va de la sauvegarde de la cohésion sociale et de l’intégrité du territoire national.

B. LOMA

- Lire sur le site de Malijet

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