Tamazgha
Accueil du site > Lu dans la presse > Le Niger exclut toute nouvelle rébellion

Le Niger exclut toute nouvelle rébellion

RFI, le 24 janvier 2012

mercredi 25 janvier 2012, par Tilelli

Au Niger se tient le « Forum paix et développement » d’Arlit pour parler sécurité avec notamment une nouvelle rébellion touareg au Niger risque d’être un « enfer » pour cette communauté, a averti ce lundi 23 janvier Rhissa Ag Boula, figure emblématique des deux rébellions touareg au Niger (1991-1995 et 2007-2009), aujourd’hui conseiller du président nigérien. L’époque des rébellions « est révolue, aujourd’hui c’est la démocratie », affirme-t-il. Le forum est présidé par le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, un touareg, en présence de son homologue malienne Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, de représentants des communautés touaregs du Mali, de représentants du Burkina, de l’Algérie et des bailleurs de fonds.

Résurgence d’une rébellion au Niger, le colonel Mahamadou Abou, qui dirige la haute autorité à la consolidation de la paix, ne croit pas à une possibilité des contagions par rapport à ce qui se passe au Mali : « S’il y a des aventuriers qui souhaitent reprendre les armes, les populations refuseront. L’Etat combattra cela avec la dernière énergie. Donc nous, nous excluons la possibilité qu’il y ait une reprise des rébellions ».

Figure emblématique de la rébellion en 91, Rhissa Ag Boula met en garde les jeunes qui seraient tentés de reprendre les armes : « Vous savez tous que j’ai été le premier à prendre les armes, ici en 1991. Mais c’était une époque, une époque révolue. Aujourd’hui c’est différent. Aujourd’hui c’est la démocratie. La lutte du développement, la lutte contre le sous-développement. C’est ça qui vaut la peine. Ce n’est pas la violence, ce n’est pas les armes ! ».

Zeïdan Ag Sidalamine, ex- chef de front de la rébellion malienne des années 90, réaffirme leur attachement à la paix : « Nous avons fait, Mesdames et Messieurs, chers frères, parents et amis du Niger, le choix de la paix. On ne peut pas aujourd’hui, accuser la République du Mali, de pratiquer ou de mettre en chantier la politique de l’exclusion ».

- Lire sur le site de RFI

Répondre à cet article



SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0