Tamazgha
Accueil du site > Lu dans la presse > Ce que Liberté nous rapporte comme information concernant la (...)

Ce que Liberté nous rapporte comme information concernant la Libye

mercredi 11 mai 2011, par Tilelli

Tout est bon pour discréditer les Libyens..




Les réfugiés de Libye squattent ses locaux depuis près de trois mois L’Afad piégée par son élan humanitaire !

Par : Farid Abdeladim
Liberté, le 11 mai 2011

Paradoxale situation que cette histoire de vouloir apporter son aide à des personnes en détresse pour ensuite se retrouver victime, piégée par ce même geste humanitaire ! Ce n’est pas un fait divers. Mais, c’est bien une réalité vécue par l’Association des femmes algériennes pour le développement, (Afad) d’Annaba. Cette dernière fait face actuellement à une situation “inextricable et catastrophique”. Son péché ? Elle a tout simplement accepté, suite à la demande de la wilaya d’Annaba, fin février dernier, d’héberger dans son siège de Dar El-Insania des Algériens fuyant alors de la Libye. Depuis, ces derniers squattent le bien de l’Afad et refusent, à ce jour, de quitter les lieux, sous prétexte qu’ils y ont été hébergés sur instruction du wali, en attendant l’octroi d’un logement que les autorités, soit le secrétariat d’état à la Communauté algérienne établie à l’étranger et le wali d’Annaba, leur avaient promis. Pour eux, cela s’apparente donc à un “droit irréfutable”. Or, les engagements “écrits et paraphés” par les réfugiés eux-mêmes avec les responsables de l’association stipulent clairement que leur hébergement devait prendre fin après une période de deux mois. Le règlement intérieur de l’Afad est clair : “Dar El-Insania n’était pas un centre d’hébergement, ni un bien de l’état, mais un bien privé construit grâce aux efforts de l’association, des donateurs et des bénévoles.” Mais, pendant ce temps, les autorités semblent avoir carrément “oublié” leur mission qui consiste à trouver une solution pour prendre en charge ces familles réfugiées rentrées de Lybie et désengager, du coup, l’association Afad dont la mission est claire : “Assister, soutenir et accompagner des femmes victimes de violences, en gestation, seules et isolées pour une période n’excédant pas deux mois.” “L’état algérien, représenté par les autorités locales, avec ses mensonges et sa ruse légendaire, se décharge sur nous pour faire le sale boulot”, regrette l’Afad. Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, la présidente de l’Afad, Mme Mounira Haddad, rappelle à ce titre que le bureau exécutif de l’association avait donné son accord aux autorités de la wilaya, “conformément aux principes humanitaires qui animent ses membres, et ce, bien que le règlement intérieur et les objectifs de l’association ne permettent pas l’hébergement de cette catégorie de personnes (hommes et femmes ensemble, notamment)”. L’association a ainsi piétiné son règlement intérieur rien que pour “apporter soutien pour l’hébergement temporaire de ces familles”. Se heurtant aux murs de l’incompréhension et au silence des autorités, les responsables de l’Afad ne savent plus à quelle porte frapper, aujourd’hui, pour récupérer le bien de l’association et reprendre leur mission initiale. Plus grave encore, relève-t-on, l’Afad fait face, en outre, aux caprices de ces “indus occupants”. Ces derniers dictent leur loi en “invoquant des prétextes fallacieux avec la remise en cause de notre gestion réglementée”, dénonce l’Afad. Devant ces faits, et au vu des menaces qui se font de plus en plus violentes, ce qui a d’ailleurs contraint l’association à geler ses activités, une plainte a été déposée auprès du procureur de la République. Affaire à suivre…

Lire l’article sur le site de Liberté

Répondre à cet article



SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0