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Court-circuité par Sarkozy sur la Libye, Juppé a-t-il vraiment voulu démissionner ?

in Le Post du 17 mars 2011

jeudi 17 mars 2011, par Tilelli

C’est ce qu’affirme Le Point, qui cite des propos menaçants du ministre des Affaires étrangères. Un proche d’Alain Juppé dément sur Le Post.

"Agacé", et même "furieux" de ne pas avoir été en première ligne sur le dossier libyen, "Alain Juppé a failli démissionner du ministère des Affaires étrangères" jeudi dernier, écrit la journaliste du Point, Anna Cabana.

"Ça n’a aucun sens ! Jamais il n’a voulu démissionner ! C’est une supputation qui ne repose sur rien", dément sur Le Post un proche collaborateur du chef de la diplomatie française.

Le ministre des Affaires étrangères n’aurait pas apprécié d’être tenu à l’écart sur le dossier libyen, la semaine dernière.

Comme l’avait montré France 2, Alain Juppé avait appris jeudi dernier de Bruxelles -via une dépêche d’agence- que Nicolas Sarkozy avait autorisé les leaders de l’opposition libyenne à déclarer sur le perron de l’Élysée que la France reconnaissait la légitimité du Conseil national de transition libyen. Cela après une entrevue entre le chef de l’Etat français, en compagnie du philosophe Bernard-Henri Lévy.

Le hic : Nicolas Sarkozy n’aurait pas appelé Alain Juppé pour le prévenir.

Selon Europe 1, Alain Juppé n’ayant pas informé de l’intervention de BHL, il a très peu apprécié de voir le philosophe se mêler de la reconnaissance par la France du Conseil national de transition libyen. La radio affirme que le ministre a exprimé son mécontentement par téléphone au président de la République.

"C’est la première et la dernière fois, Nicolas. Si un autre incident de ce genre se produit, je m’en vais !", aurait menacé Alain Juppé, cité par Le Point.

"Alain Juppé était complètement dans la boucle sur le dossier libyen. Avec Nicolas Sarkozy, ils étaient sur la même ligne. Il n’y a aucun problème entre eux. Ils travaillent parfaitement ensemble", assure au Post ce proche du maire de Bordeaux.

"Juppé n’est absolument pas en voie de ’Kouchnérisation’", affirme ce dernier, en référence à la tutelle que l’ancien ministre des Affaires étrangères subissait de la part de l’Elysée.

Contrairement à son prédecesseur, celui que la presse a surnommé le "vice-président" entend avoir le contrôle total de la politique étrangère française. C’est ce qu’il avait exigé avant d’accepter de revenir au quai d’Orsay.

Lire l’article sur le site du Post

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