Des bandits ont attaqué vendredi la ville de Tenenkou, chef-lieu du cercle du même nom dans la Région de Mopti.
Dans le contexte qui prévaut au nord du pays où des assaillants se réclamant d’un « Mouvement de libération nationale de l’Azawad », se sont lancés depuis le 17 janvier dans une aventure sans lendemain, cette attaque augmente évidemment la psychose de l’insécurité dans la partie nord du pays. Selon des témoignages, les bandits ont procédé à des tirs de rafales aux environs de la ville avant d’y pénétrer. Ils ont d’abord pillé les locaux de services publics parmi lesquels la résidence du préfet, le siège de la justice avant d’y mettre le feu. Après ces actes de vandalisme, les bandits ont enlevé un gendarme et un garde (selon une source militaire), l’ambulance du centre de santé et un véhicule de la gendarmerie.
Une source proche de la Dirpa (Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée) confirme l’attaque tout en privilégiant la piste du banditisme ordinaire. « Il n’y a pas de camp militaire à Tenenkou. Juste quelques gendarmes postés à l’entrée de la ville. Ils ont enlevé un de ces gendarmes et deux véhicules de particulier. Je pense qu’il s’agit de gens qui veulent profiter de la situation au Nord pour s’adonner à des actes de banditisme », nous a assuré la source.
Adama Diarra (AMAP Kidal)
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